Forums
shop
Membres
Carte
Calendrier
Galerie
upload
Recherche
Connexion
Créer un compte
Guest_JJo2a_*
7h40 les lumières de la gare d'Ajaccio au petit matin s'éloigne dans le vacarme d'un train hors d'âge, 4h plus tard ce sera Furiani et la libération; la réalisation d'un rêve initié sur un coup de tête il y a plus de 7 mois: la commande d'un Spyder neuf, le Boxster ultime doté du dernier gros coeur atmo de 3,8l flat6 avant l'avènement du downsizing et du turbo chez Porsche.
7 mois de doutes, d'interrogation "ai-je bien fait?", "le Spyder répondrait-il à toutes mes attentes?", "n'etait-ce pas une folie?"... et j'en passe; alors oui, c'est bien une libération car, aujourd'hui c'est LE jour tant attendu, LE jour qui n'arriverais jamais, LA livraison de ce Boxster à part qu'est le Spyder et celui-la m'est dévolu.
Soudain, un freinage brutal me tire de mes songes, et dans un bruit sourd ressemblant au râle d'une bête à l'agonie, la vielle micheline s'arrêta.
Furiani déjà, les 3/4 du chemin sont donc derrière moi mais mon impatience me faisait voir plutôt le flacon à moitié vide et la 1/2 heure de trajet restant.
Pendant l'arrêt, je me remémorais les nombreuse vidéo et photos espion que nous avions tous partagés, plus tard la présentation de NewYork, les premiers essai et enfin pour les plus chanceux d'entre nous le Porsche Experience Center et la rencontre pour de vrai avec le Spyder, que de chemin parcourus depuis...
Et puis enfin le CP de Bastia, le temple de la Porsche insulaire, un bâtiment gris, noir et rouge: typiquement Porsche quoi.
Je ne sais pas pourquoi mais une fois arrivé, j'ai la chair de poule et les jambes qui flageole; l'émotion me dis-je sachant que je n'y crois pas encore d'être là pour réceptionner mon future Spyder.
A l'intérieur, derrière les baies vitrées des Porsche multicolore toutes générations confondues (993, 991S, Boxster S 987, Cayman 981...) flattent le regard et au milieu je devine un modèle emmitouflé sous un drap blanc brodé d'un bel écusson aux armoiries de Stuttgart... mon coeur commence à battre de plus en plus vite au moment ou je rentre enfin dans la concession.
Je suis accueilli par Mr Rognoni en personne, un Porschiste passionné dans l'âme suivant le parcours de son père, tout aussi passionné, et jamais avare d'anecdotes, qui a couru longtemps dans des épreuves insulaires dont le mythique "Tour de Corse".
Un petit tour à l'atelier pour découvrir une rareté une GT3RS flambant neuve, qu'on a la gentillesse de me démarrer pour profiter d'un son ++
La paperasse est vite bouclée, et allégé d'un gros chèque les choses sérieuses peuvent enfin commencer.
Me voici devant mon précieux et à la manière d'une belle femme que l'on déshabille, les courbes sexy du Spyder se devinent puis apparaissent sublimées par les reflets des néons.
Whaouuu qu'est-ce qu'elle est belle, dans sa robe blanche carrara et son bustier en cuir rouge grenat; un regard de braise, des hanches mais pas trop, un cul magnifique et ce pare choc siliconé qui pointe... je suis sous le charme.
Puis, les premières photos profitant d'un rayon de soleil...
Quelques explication sur le mécanisme du toit, le maniement de la capote, ainsi que cette marche-arrière qui m'avais paru impossible à passer au PEC; et quelques minutes plus tard, je peux enfin prendre possession des magnifiques clefs Exclusive Blanche du Spyder avec écusson en cuir rouge; ça y est elle est officiellement mienne.
Après quelques dernières gentilles attentions du CP, un échange de remerciements et de félicitations; viens le moment de prendre la route.
Etant en rodage, je ne peux profiter du terrain de jeux qui m'est offert par ces routes de montagne qui me ramène chez moi, no-gaz dommage ça sera pour plus tard, mais par contre je suis étonné du couple omniprésent qui permet de rouler sur un filet de gaz sans être en sous-régime... bluffant.
Etonné aussi par le confort, sur un revêtement routier, sommes toute en assez mauvais état, la suspension est ferme mais pas cassante, j'avais eu un autre ressentit au PEC, mais la belle bleue avait des sièges baquets au lieu de mes Sport+.
Arrivé à Ajaccio la dernière épreuve, la rampe d'accès à mon garage, je me remémore la mésaventure d'Alain et je suis pris de sueurs froide; c'est vrai que le Spyder est bas, très bas et avec le châssis sport trés rigide ça va se jouer à pile ou face, descente sur des oeufs et... ça passe juste, ouf.
Le gros flat6 de 3,8l émet un feulement rauque lorsque je coupe le contact, un dernier regard en attendant le lendemain et je l'abandonne à contre coeur.
Reste le rodage, avant que ne débute la saison et qu'on se retrouvent tous, patience...
PS: Je posterais de belles photos le week-end prochain, promis :-)
Retour en haut
