Cela reste à creuser, mais il me semble que la technique "légale" qui marche et qui est utilisée sur Paris par les gens fortunés, c'est effectivement de créer une société lituanienne à laquelle on apporte la voiture pour seul actif.
Dans ce schéma, le CEO de la société est un avocat local qui sert de prête-nom à l'unique actionnaire (c'est à dire vous, les pilotes proudhonniens) et la voiture est immatriculée en Lituanie.
Cela permet d'éviter facilement tous retraits de points liés aux radars automatiques (et c'est bien là l'unique bénéfice).
En revanche, je ne sais pas ce qu'il se passerait en cas de délit routier pouvant donner lieu à une confiscation (cf. la mésaventure racontée sur ferrarista que beaucoup d'entre nous ont lue dans laquelle l'infortuné narrateur indique "sur un dialogue cordial, je lui (au gendarme donc) indique que le véhicule est au nom de ma femme, rien à faire,en cas d'infractions au code de la route catégorie 5, cela entraîne une confiscation obligatoire du véhicule, nouvelle loi. Pourtant ‘ON’ m’a dit que de mettre au nom d’un tiers, l’immobilisation n’était pas possible !!!".)
Par ailleurs, en cas de contrôle "physique" (i) le retrait de points est bien sûr possible, (ii) le policier/gendarme sera effectivement potentiellement agacé à la vue de la carte grise et tout ce montage pourrait rendre l'opération rapidement contre-productive et (iii) je ne sais pas comment, dans ce montage il est justifié que l'on soit au volant de la voiture (cad quel est le lien juridique qui permet à l'actionnaire occulte de la société d'être au volant de l'unique actif de cette dernière, quelque chose doit exister mais je ne sais pas quoi, un contrat de location bidon sans doute).
Enfin, en termes pratiques, il reste quatre remarques à formuler (i) évidemment tout cela coûte cher pour un bénéfice, semble-t-il très relatif, (ii) de plus, reste à savoir comment on assure en France une voiture lituanienne, immatriculée en Lituanie (j'imagine déjà la gueule du mec de la MACIF !) - à moins qu'il ne faille s'assurer en Litunanie, (iii) je ne vois pas comment on peut espérer récupérer du bonus conducteur en France sur un futur véhicule, si l'on est pas assuré pour un véhicule français en parallèle du véhicule lituanien, et (iv) dernièrement, il faut se poser la question de la revente de notre bolide lituanien ; déjà que certains fuient les Porsche italiennes comme la peste, c'est pas gagné..
Bref, à moins qu'on ait envie de se la jouer Ayrton Senna sur le périph et qu'on ait plein de pognon, ce n'est pas réellement une solution.