Pour l'anecdote, ces EPR seraient sensés compenser l'arrêt progressif d'anciennes centrales, avec la volonté des Français de diminuer leur dépendance au nucléaire de ~ 75% à ~ 50%, à (quel?) terme.
Il est prévu la fermeture de 14 tranches nucléaires d'ici 2035, ce qui devrait ramener la production nucléaire à 50%.
A savoir par quel type de production on va bien pouvoir les remplacer
Ci dessous un extrait d'un article du Figaro d'hier :
Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Gravelines (Nord) et Tricastin (Drôme). Le nom des centrales nucléaires susceptibles de voir des réacteurs nucléaires fermés est désormais connu.
Depuis l’an dernier, le projet du gouvernement était clair: réduire la part de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique français. Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État à la Transition énergétique, a d’ailleurs confirmé sur BFM Business, lundi 20 janvier, que «72 % de nucléaire dans l’électricité, c’est trop». La première mouture de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) précisait l’ambition d’atteindre «une part de 50 % d’électricité nucléaire dans le mix électrique d’ici à 2035». La dernière proposition en date de la PPE, en consultation publique jusqu’au 19 février, a confirmé cet objectif.
Pour y parvenir, il faudra fermer des réacteurs nucléaires. La PPE prévoit explicitement la «fermeture de 14 réacteurs nucléaires d’ici à 2035». En première ligne, la centrale de Fessenheim, qui compte deux réacteurs. Elle doit fermer dès le premier semestre de cette année. Mais il faut forcément aller plus loin, en fermant douze réacteurs supplémentaires.
Le gouvernement a donc demandé à EDF de faire des propositions. Et la PPE dernière version précise qu’«EDF a proposé au gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin». Au total, 30 réacteurs nucléaires fonctionnent sur ces sept centrales.
Hormis Fessenheim, cette réduction des capacités ne devrait conduire à aucune fermeture de centrales, mais seulement de deux réacteurs par site. «La décroissance du parc nucléaire ne devra conduire à l’arrêt complet d’aucun site nucléaire», précise le gouvernement. Le calendrier de fermeture devrait respecter les échéances de la cinquième visite décennale des réacteurs, soit entre 2029 et 2035 à l’exception de deux réacteurs. «Si certaines conditions relatives au prix de l’électricité et à l’évolution du marché de l’électricité à l’échelle européenne sont remplies, la fermeture de deux réacteurs additionnels pourra intervenir à l’horizon 2025-2026, sur la base d’une décision à prendre en 2023», précise la PPE. L’objectif d’un calendrier de long terme est de permettre «aux territoires et aux salariés de mieux se préparer, d’engager leur reconversion bien en amont et de structurer la filière de démantèlement», ajoute le document.