C’est vrai , vous avez raison , à cause de ces taxes nous ne pourrons peut-être plus nous permettre d’acheter des Porsche plus récentes , mais contrairement à d’autres nous en avons une et en profitons.
Pensez aux jeunes qui partage notre passion et qui pour eux ça va rester un rêve .
Notre problème , qui est le miens aussi d’ailleurs , c’est que nous nous contentons jamais de ce que l’on as , mais il faut admettre quand même que nous sommes privilégiés , rouler en Porsche n’est pas donné à tout le monde .
N'est-ce pas là le fond du souci (je ne peux pas dire "problème"). Nous avons aujourd'hui accès, à notre âge et selon nos moyens pour certains d'entre nous, à des autos beaucoup plus performantes et sûres que les supercars qui nous faisaient rêver pendant notre adolescence. Vouloir toujours plus devient un problème lorsqu'il alimente notre névrose commune, à savoir "vouloir, réclamer, dire ou faire toujours plus de la même chose".
Et là, on se dit "so what ?", qu'est-ce qu'on fait de notre vie à présent ? Aller vers plus de "passions", corrigées en plus "d'adrénaline", trouver ou retrouver des sensations perdues, se croire encore jeune et désirant à l'extrême, repousser l'âge de la décrépitude, puis de la phase ultime qui nous attend tous ? On réfléchit, devient réaliste voire sage ou raisonnable, ou bien on continue à se plaindre encore et encore, car c'est la tendance du moment et pour longtemps.
Pour ma part, j'ai aujourd'hui dans mon garage deux Porsche, une 718S boxster et un Macan Turbo. Cela dépasse tout ce que j'avais imaginé quand j'étais jeune, tandis que ma femme est aussi ravie que moi. Cette sensation de plénitude ne va pas durer, mais je tente de la savourer à sa juste mesure, car je peux en profiter (en jouir ?) tous les jours. Cela ne va pas durer, disais-je, pour les raisons évoquées plus haut (vieillissement et finitude de la vie, impondérables financiers, accidents, santé défaillante,mais nous sommes tous concernés, hélas et heureusement).
Au fond, seule la persistance du désir compte, pas l'objet du désir, et c'est ce qui nous rend vivant, nous fait vivre ou survivre selon notre chance ou notre malchance. Sans ce désir, et la frustration permanente qui l'accompagne, à quoi bon se lever le matin ?
Désolé pour ce hors sujet pseudo philosophique de comptoir, mais les humeurs que je côtoie en permanence dans mon travail et mes relations quotidiennes m'amènent à m'interroger et relativiser sur le sens de la vie qui n'en a pas d'autre (sens) que celui qu'on lui donne, tâche parfois insurmontable !