Bonjour,
Mon unique voiture est une 718 Spyder, que je possède depuis bientôt 5 mois.
Je ne peux pas vraiment parler de daily, puisque la semaine, je fais tout à vélo (boulot/conso/dodo).
Le bruit sur l'autoroute,
Si tu n'aimes pas cela, facile, tu prends les petites routes à côté.
Le brouhaha est certes présent, la capote n'est pas doublée, mais personnellement, je n'y prête pas attention.
Je n'ai pas les baquets, étant plutôt road-trip que circuit.
Je les ai essayé, j'étais assez séduit, je crois que si l'on n'a pas les lombaires fragiles, on peut le tenter,
en plus, ils sont magnifiques.
Les parkings, ça va en général, je n'ai pas encore eu de mauvaises surprises.
Le shopping / les courses, là, c'est tout à fait possible.
Coffres avant et arrière, de quoi tenir une semaine en eau (et bières, bien entendu)
La capote, là, il y a match.
- Soit, on craque pour sa ligne, ses courbes, et lui pardonne tout.
- Soit on est capricieux, et sur un coup de tête, dans la file, à un feu rouge, on veut enlever le haut...
Et là, ben, c'est pas possible.
Mais, le pire, et pour l'avoir (re)vécu ce dimanche : les casses-vitesses
Il faisait beau (enfin, il y avait soleil) et nous décidons mon fils et moi d'aller chez le boucher, centre ville (Bruxelles), sans passer par les grands axes (tunnels).
L'horreur (l'erreur?).
Je crois que malgré les discours anti-SUV, les politiques poussent à la voiture (trop) surélevée, et aux sellerie trop rembourrée.
La Spyder frotte quasi partout, enfin, à Bruxelles.
Je suis certain que la plupart des obstacles volontaires sont hors-la-loi, mais comment se plaindre, alors qu'on roule dans une voiture de riche...
Et pour compléter le tableau, les routes pavées sont abominables.
En cycliste admiratifs des Matthieu et Wout, j'aime affronter les vieux pavés sur mes deux roues,
en Spyder, l'expérience est plus douloureuse, ça secoue et ça frotte.
Alors, je regrette ?
- Oui, je regrette les politiques urbains, qui font tout pour abimer ma belle voiture.
Quand je sors de chez moi pour aller au supermarché (à 1km), je frotte au moins 3 fois.
- Non, quand passé les derniers écueils artificiels, la route, courbée ou non, s'offre à ma belle.
Le sourire apparaît comme un réflexe, et les désagréments disparaissent.
Je pourrais déménager, diront certains.
Mais j'aime habiter en ville, j'aime Bruxelles, même si j'ai l'impression que c'est de moins en moins réciproque.
Trêve de disgression, si tu as des questions pratiques, je suis à l'écoute.