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[Monéger]

Voici le résultat de ce magnifique Rallye de Paris à Biarritz par catégories en compétition et en régulation:

 

http://newsdancienne...ssement-finaux/

 

Alors pour les sportifs que cela intéressent, voici le lien des vidéos qui ont été vues par plus de 700 membres du forum:

 

http://www.boxster-c...rking/?p=672797

[Monéger]

Définition des catégories du Rallye: 

 

 

Le Tour Auto est réservé en priorité aux voitures qui ont participé au Tour de France Automobile entre 1951 et 1973. 

Si tous les concurrents empruntent le même itinéraire, ils ne disputent pas tous exactement la même épreuve.

Pour affronter de manière différente le chronomètre, ils sont répartis en cinq « plateaux » regroupant les voitures d’une même catégorie parmi les deux proposées : l’une vouée à la régularité et l’autre à la vitesse pure, la compétition.

 

En compétition:

 

Le chronomètre fait office d’arbitre.

Pour gagner, il faut cumuler les meilleurs temps lors des spéciales sur circuits ou routes fermées. 

Équipage et voitures doivent répondre aux exigences du code sportif de la FIA, Annexe K.

Logiquement, la tête du classement compétition est trustée par les voitures les plus affûtées : AC Cobra, Ford GT 40, Jaguar Type E, Porsche 904 pour ne citer qu’elles.

Le classement est lui-même divisé en quatre catégories : classement général scratch (hors G/H/I), Compétition G (1966 à 1971), Compétition H/I (1972 à 1981) et enfin l’Indice de Performance.

 

Indice de Performance

Le classement à l’indice de performance tient à la fois compte des temps réalisés mais aussi des performances de la voiture.

Chaque véhicule se voit attribué un coefficient en fonction de la cylindrée et de l’âge de la voiture.

Logiquement plus une voiture est récente et plus son moteur est puissant plus elle doit être rapide.

Le temps réalisé dans chaque épreuve est ensuite multiplié par le coefficient propre à chaque véhicule pour établir un classement à l’indice de performance.

 

En régularité: 

 

Les concurrents roulent sur les mêmes circuits, mais à leur propre rythme.

Pendant trois tours, l’objectif est de s’approcher le plus possible du temps de référence établi sous régime de drapeau vert.

Lors des épreuves spéciales, l’objectif est de rouler à une moyenne prédéfinie, en fonction de la catégorie de vitesse choisie au départ : rapide, moyenne ou lente.

 

Pour mesurer les distances, seuls les instruments faisant partie du tableau de bord d’origine de la voiture sont autorisés. Pour mesurer le temps, seul l’usage de deux chronomètres entièrement mécaniques sans aucune connexion extérieure est autorisé.

Les clés du succès ?

Une parfaite maîtrise du chronomètre, bien sûr, mais aussi une parfaite entente entre le conducteur et son copilote.

 

 

COMMENT RECONNAITRE LES VOITURES INSCRITES EN COMPÉTITION ?

Pour distinguer une voiture inscrite en Compétition ou Régularité il faut tout simplement regarder le sticker de course collé sur la voiture.

Les numéros de course de couleur noir allant de 150 à 300 appartiennent à la catégorie « Compétition ».

 

Les numéros de course de couleur rouge allant de 1 à 149 appartiennent à la catégorie « Régularité ».

Modifié par Monéger, 30 April 2024 - 01:22 PM.

[Monéger]

En définitive pour ce Rallye Edition 2024:

 

Au départ de Paris, Tours (La Grange de Meslay), Limoges, Carcassonne, Pau et enfin Biarritz ont été les villes étapes de chaque journée du 21 au 27 avril. Les concurrents se sont affrontés sur les circuits du Mans, du Val de Vienne, de Nogaro et Pau Arnos.

 

Compétition

Les grands gagnants de la catégorie Compétition du groupe Véhicules Historiques de Compétion VHC (voitures de pré-66) sont Emmanuel Brigand et Yann Albert dans la Jaguar Type-E de 3.8L de 1962 (#202) ! Avec un temps total de 2h06m30s.

 

Régularité

Sur la première marche du podium de la catégorie Régularité du groupe VHC, nous retrouvons Marc Jay et Etienne Bruet dans la MG A 1500 de 1958 (#50) ! L’équipage a été très régulier tout au long du rallye, en remportant plusieurs étapes dans le classement général, leur assiduité les a propulsés à la première place. 

[Monéger]

Magnifique projet avec la Coccinelle:

 

 

Impossible de la manquer sur les routes de l’édition du Tour Auto 2024, la Coccinelle 1303 S noir et rouge est devenue la bonne copine du public. Une voiture résultante d’une belle aventure humaine, mêlant les élèves du Garac, des mécaniciens et les enfants hospitalisés du Val d’Oise.

 

Quelques milliers de kilomètres ralliant Biarritz de Paris attendaient cette année encore les participants du Tour Auto, un rallye de voiture classique organisé par Peter Auto.

Parmi les célèbres 3.0 CSL, 308 Groupe IV ou 250 GT SWB, se cachait la seule Volkswagen de la grille et par conséquent l’unique Coccinelle pour sa deuxième participation consécutive.

Immanquable avec sa livrée noir et rouge, ses multiples signatures sur son capot et sa peluche derrière le pare-brise, elle est vite devenue la préférée du public, des officiels ou même des mécaniciens !

Pilotée par François accompagné de son co-pilote Harald, ils étaient suivis par les mécaniciens Cyrille et Yannick.

 

Une livrée qui n’a pas manqué de sauté aux yeux du public, leur décrochant de large sourire à la vue de cette voiture intergénérationnelle, évocatrice de souvenirs. “On a énormément de coucous sur les routes donc on a monté un klaxon avec la mélodie de la charge de la cavalerie, il y en a également beaucoup qui viennent nous voir sur le circuit pour discuter et même des officiels en départ de spéciales qui sortaient leur téléphone pour la prendre en photo”. Cette voiture transporte une cote d’amour et sympathie folle. En bord de route, un papi avec sa petite fille lui dit à l’oreille que lui a roulé avec quand il était plus jeune, chose dont ne peuvent se targuer les M1 Procar par exemple. C’est une transmission de la passion.

“C’est grisant, quand on voit se dessiner les sourires du public, pour nous c’est que du bonheur. Il y a les gens venus pour gagner et il y a les gens comme nous qui sommes venus en touriste pour se faire plaisir et communiquer ce plaisir aux gens. Le Tour Auto c’est magique, c’est un musée roulant, un rallye historique mondial, quelque part c’est the place to be”.

Venus au Tour Auto en touriste, le but était tout de même de franchir l’arrivée ! Un tel rallye est éprouvant pour le véhicule et il est nécessaire d’avoir une assistance pour permettre à la mécanique d’assumer ces 5 journées de rallye.

Tour Auto 2024 : une mécanique sous pression

Les équipages sont pour beaucoup accompagnés d’une équipe d’assistance qui représente leurs anges gardiens. Ils ne sont jamais loin, pour faire un ravitaillement ou en cas de pépins techniques pour intervenir rapidement. C’est un boulot remarquable à cause des longs moments d’attentes et de ceux où il est nécessaire d’être très réactifs.
“Sans eux il n’y aurait rien, nous confie une des personnes de l’organisation, ce sont eux qui réparent les autos le soir, ils les remettent quasiment à neuf, sans eux il n’y aurait aucun événement possible. Ils sont les vrais héros du Tour.”
À l’intérieur du fameux camion d’assistance du Garac se trouve tout pour aller jusqu’au bout, essayer de prévoir l’imprévisible. Prévoir une panne, trouver des solutions aux problèmes mais le rôle est également de vérifier l’état de la voiture avant chaque départ.

“On fait toujours un tour du véhicule, au minimum au niveau de l’huile. L’état des pneumatiques, estimer la pression. Nous avons un moteur refroidissement à air donc on n’a pas de liquide de refroidissements à contrôler. On nettoie les pare-brise, c’est un petit tour complet de la voiture et on intervient sur des éléments si besoin”.

Le pilotage a également son rôle à jouer sur la mécanique. Au départ, il faut jouer la prudence et ne pas trop solliciter la voiture pour qu’elle puisse tenir dans la longueur.

Cette Coccinelle, c’est une petite bombinette de 80 chevaux et environ 850 kilos ! La même que l’année précédente. La tenue de route a été amélioré, des montes de pneus plus large pour plus de grippe et un moteur optimisé. Avec les journées de roulage, c’est l’embrayage qui est le plus sollicité, le moteur aussi par définition et le circuit qui peut beaucoup solliciter les freins.
“C’est chouette à conduire, assez bruyant, on a l’impression que ça hurle alors qu’on n’est pas en surrégime. C’est une boîte 4, pour bien faire il faudrait faire une modification pour pouvoir monter en boîte 5. Il faut une boîte Porsche mais c’est un investissement lourd pour une seule course. Avec la petite optimisation que l’on a fait, on passe plus vite en courbe, c’est un véhicule très léger. On arrive à tutoyer dans le classement des Porsche 911 alors qu’on a une voiture beaucoup plus modeste”.

Ce n’était pas la plus sportive, elle n’était pas engagée en compétition mais ce qui est sûr c’est qu’elle n’a pas à rougir de son classement en régularité…

La joie éclate sous l’arche

C’est sur le tapis rouge, entouré par l’équipe et arrosé de champagne que la coccinelle a franchi fièrement l’arche à Biarritz.L’objectif du Tour Auto était pour eux de rallier l’arrivée pour pouvoir faire partager aux enfants hospitalisées ainsi qu’aux élèves ce rallye. Après quelques petites frayeurs avec une défaillance des marteaux des culbuteurs le premier jour et une casse d’une rondelle élastique et d’un clip de maintien d’un culbuteur à Pau, c’est chose faite !

“On voulait, en arrivant, que les élèves et les gars qui ont travaillé sur la voiture puissent être fières du travail accompli, on le fait pour eux.”. Le classement n’avait pas grande importance, le jeu était d’essayer d’être le plus régulier possible.  Une stratégie gagnante puisqu’en passant l’arche c’est une neuvième place dans leur catégorie qu’ils ont réussi à décrocher !

[Monéger]