41 réponses à ce sujet

[iron8]

Bonjour Daniel,

Pour ma petite expérience, j’envisage la nouvelle Zélande si je ne trouve pas de boulot intéressant ici après mon Master..
Dans le même principe que toi, je cherche à bien développer mon anglais que j’utilise quotidiennement dans mon boulot.

Pourquoi ? Pays moins saturé que l’Australie et plus accueillant avec les français.
Le coût de la vie est conséquent même si le salaire est plus élevé avec des démarches administratives qui sont beaucoup plus soft que la France.

L’avantage est le mix des cultures asiatiques, US et européennes.
L’inconvénient la distance avec la famille, les amis et le coût important.

Dans un premier temps, pour toi comme pour moi, envisager une autre région d’europe peut être un bon début.
Suisse, Allemagne,... on y parlera aussi beaucoup l’anglais je pense.

Si tu as vraiment un super budget fonce dans le pays qui te tente, au pire tu reviens dans 6 mois avec un anglais amélioré et un boost de confiance.
N’hésite pas à regarder le site https://pvtistes.net, il répond à énormément de questions que l’on se pose avant de se lancer dans une grosse aventure comme ça. (Annonce à la famille, budget, banque, logement, boulot)

Bonne réflexion

[eleotrague]

En fait je n'ai pas grand chose à rajouter à tout ce qui a été écrit plus haut , notamment par Paul qui résume très bien les choses....

 

Il faut s'y préparer en profondeur, se projeter au mieux en sachant malgré tout que rendu sur place ce ne sera pas tout à fait comme on l'imaginait, en mieux peut-être, mais aussi souvent en moins bien...

 

Penser à chaque membre de la famille, est-il (elle) adaptable ? L'adaptation et"l'intégration", si tant est qu'il y en ait une car dans certains pays et cultures ça restera malgré tout impossible ou superficiel, réclamera de gros efforts, chacun est-il (elle) près à les faire ?

 

Penser effectivement à comment on va vivre l'éloignement des proches - Skype et Face Time sont des outils fabuleux qui "rapprochent", nous le vivons aujourd'hui avec nos propres enfants alors que nous n'y avions pas accès quand nous étions nous mêmes à l'étranger - mais çà ne remplace pas tout à fait une présence physique.

 

Penser à tous les aspects matériels qui peuvent vite pourrir la vie : Démarches, installation, logement, écoles, transport, logement, protection sociale, maladies, accidents sur place, fiscalité - beaucoup de choses sont très différentes, même entre différents pays de l'UE.

 

L'aspect professionnel est bien évidemment hyper important et déterminant, ce qui ne veut pas dire non plus que partir "à l'aventure" sans job sécurisé à l'avance sur place est impossible, mais c'est devenu plus difficile qu'avant. Et se préparer dans ce cas à enchaîner des petits boulots alimentaires, mal payés et sans grand intérêt en attendant des jours meilleurs.....en sachant que l'on a une famille à nourrir et à loger et à faire tenir financièrement et moralement... 

 

Avez vous des amis eux mêmes expatriés, ils vont connaissent mieux que quiconque et seront à même de vous donner des conseils les plus appropriés....et dans ce cas pour quoi ne pas les rejoindre, cela rendra les choses plus faciles et avec déjà un "ancrage" local?

 

Pour finir, déjà préparer le retour si vous l'envisagez comme une expat non définitive : Dans le sens inverse la ré-adaptation pourra être aussi difficile que le départ. Et aussi le cas d'un retour anticipé, le préparer aussi pour que ce ne soit pas vécu comme un échec, mais comme une parenthèse enrichissante.

 

Mes points peuvent paraître "négatifs", c'est exprès et non pas pour vous dissuader - vous n'en avez apparemment pas besoin - mais au contraire pour mettre en avant tous les points d'attention que l'on a tendance à zapper avec l'enthousiasme légitime d'un projet de ce type.

Merci pour ton avis Jérome, nous avons la chance aujourd'hui de n'être que deux à être impacté par cette décision, Isciane et moi, et c'est une réelle volonté de notre part, nous en parlions encore ce matin, nous avons conscience que même avant le départ, les choses vont devenir dures psychologiquement, la peur va commencer à être présente, malgré cela, nous sommes prêt. Lana, notre petite fille, est encore bien trop jeune pour éprouver une difficulté d'adaptation, bien au contraire, c'est probablement elle qui aura le plus de facilité...

 

J'ai un copain qui est parti au Canada il y a 15 ans, Québec, après avoir longuement discuté avec lui via Messenger, il m'a indiqué qu'il ne regrette en rien ce choix, très heureux la bas. Il m'a tout de même mis en garde sur les différences entre nos deux pays à certains égards (pas de CDI à proprement parler, avoir le temps d'attendre pour un RDV chez le médecin par exemple, le climat qui peut être très difficile pour un non habitué...).

J'ai un copain qui vit à Londres également depuis plusieurs années, il est dans la finance, mais je n'ai pas trop de nouvelles à part Facebook...

 

Concernant notre famille, de mon côté, pas d'attaches, c'est donc plus facile, pour Isciane, on sait que ça va être un peu plus compliqué, mais pas insurmontable.