Arrivé au Mans la veille de ma session au PEC, j'ai put faire un peu de tourisme l'après-midi et me promener dans la cité Plantagenet et admirer la muraille romaine datant du 3e siècle; magnifique mais mes pensées étaient ailleurs et se concentrées sur ce qui allait m'attendre le lendemain.
Le Spyder allait-il combler toutes mes espérances, serais-je déçue, beaucoup de questions m'assaillait dont seul le dénouement d'une nuit agitée me donnerait la réponse.
Quelques heures plus tard, l'aube et une sensation étrange que cette journée allait être parfaite; de la fenêtre de ma chambre le temps semblait me donner raisons un beau ciel sans nuage changeait de couleurs avec l'apparition du soleil; oui ça serait une bonne journée.
Juste le temps de faire le checkout, de rentrer les coordonnées GPS du PEC dans ma 508 hybride de loc et me voila parti, mon périple me fait longer le circuit de la Sarthe, puis son entrée magnifique avec son célèbre musée; mon coeur bats de plus en plus fort et 1km plus loin me voici à destination: le Porsche Experience Center du Mans le 4em dans le monde, inauguré par Porsche à l'occasion de sa 17eme victoires au 24h.
Le PEC est un grand bâtiment moderne de 2 étages respectant les codes stylistique de la marque, gris noir et rouge, l'arrière du bâtiment qui accueil le paddock longe le circuit Bugatti.
L'accueil est chaleureux, je suis le premier peut être l'excitation ou la hâte de découvrir mon nouveau joujou. Dans le hall trône un magnifique Cayman GT4 rouge indien, entouré d'une Panamera hybride et d'un Macan;
Devant moi l'accès au paddock ou je repère une magnifique GT3RS ainsi que le tracteur Porsche qu'on ne présente plus, la tentation est trop forte, et puis je suis en avance, une petite séance photo s'impose.
A l'étage le centre de configuration, le restaurant et quelques beaux modèle d'exception exposés comme une Targa édition exclusive ou une 901 Sonauto dans don jus.
Une fois les autres stagiaire arrivés, un café et il est temps d'entré en salle de briefing ou nos instructeurs du moment nous mettent à l'aise et nous annonce les festivités qui nous attendent.
Au niveau du programme, j'ai été agréablement surpris, car je m'attendais aux classiques tours de circuits accompagnés et un programme bien différent nous à été proposés.
Premièrement j'ai eu la chance de pouvoir garder le Spyder toute la demie-journée soit plus d'une heure trente au total dans des conditions différente. Le temps était ensoleillé et la piste sèche. Ah oui mon bolide était bleu saphir avec des jantes peinte titane, interieur noir et alcantara avec surpiqûre argent et ceinture de sécurité contrastante, simplement magnifique; Alfy-esque aurais-je envie de dire ;-)
L'équipe Sportive de la session du matin était constituée: d'une 991 Carrera GTS blanc, d'un Boxster 2.7 noir, d'un Boxster GTS rouge carmin et du Spyder bleue une belle brochette de Porsche pour une gentille bandes de passionnés.
Deuxièmement le programme prévue était de qualités et nos pilotes au top et toujours prêt à répondre à la moindre de nos sollicitations.
Plusieurs ateliers étaient prévus centrer sur la maitrise du véhicule: évitements, zone à faible adhérence, survirage&sous-virage.
Egalement, bien sur, de la conduite dynamique sur circuit avec coatching et enfin un tour du circuit des 24h du mans (ou l'on pouvait choisir la Porsche que l'on voulait comme monture) commenté par nos instructeurs en empruntant la route national.
La demi-journée se concluant par un déjeuner au restaurant "maison blanche" du PEC avec un menu bien sympatique et délicieux: Saumon mariné avec une emulsion de choux fleur en entrée, suivit d'un Magret de canard sauce poivre avec ses pomme grenailles et pour conclure sur une note sucrée un Fondant au chocolat et un gâteau tout chocolat noir avec sa crème anglaise.
J'oubliais, dans la matinée, une surprise de taille nous attendais... pour un client Porsche de la session de l'après midi, l'usine avait fais parvenir au PEC une 918 Spyder et nous avons eu droit de l'approcher, de rentrer à l'intérieur, on nous à gentillement ouvert le capot avant pour qu'on puisse constater qu'elle est entièrement en carbone et ont a put enfin l'immortalisé dans une séance photo genre papazzi-style (tout les participants voulant être immortalisé avec le monstre hybride).
Au terme de cette demie journée, j'ai pus me faire une idée sur, le Spyder, cette Porsche qui à fait chavirer beaucoup d'entre nous au point de la commander sans l'avoir jamais vus, LE cabriolet à moteur central avec LE gros coeur de 3.8 litres de la 911 que l'on attendait tous depuis l'apparition du Boxster dans la gamme Porsche.
Je pense que l'idée de faire certains stages de conduites Porsche sur le circuit Bugatti ou Maison Blanche au Porsche Driving Center commence à me trotter dans la tête, on verra dans quelques temps...
Après, vous avoir mis l'eau à la bouche, je vous livre maintenant mes impressions sur ma future Porsche.
Le look
On a vus et re-vus les photos du Spyder sur internet et son double bosselage fantastique; pourtant ce qui surprend quand on le voie en vraie c'est le pare-choc avant qui est très agressif avec cette lame qui transfigure l'avant du Boxster, ça fais méchant, très méchant.
Le confort
J'ai trouvé l'auto plus ferme que mon 2,7 avec PASM, chassis sport oblige je pense.
Sur une partie de route défonçé je l'ai trouvé un peu cassant, bon le Spyder du PEC avait des sièges baquets, je pense qu'avec des sport plus ça sera parfait.
Les baquets sont confortable, mais la difficulté est de s'en extraire, l'ayant fait de nombreuses fois durant la demie journée ça m'a rebuté.
Le moteur
Au niveau des perfs, je ne peut comparé qu'avec mon 981 2.7 que j'ai laissé partir il y a quelques mois, je n'ai malheureusement jamais essayé de Boxster GTS... Comparativement au 2.7, le 3.8 du Spyder à tendance à coller le conducteur dans le baquet à chaque accélération et changement de rapport, le moteur est trés rageur et monte trés rapidement dans les tours, comme si l'aiguille était irrésistiblement attiré vers le haut du compe tour, le couple est omniprésent à tout les régimes et vers 4500-5000 c'est le nirvana on reçoit des coup de massue dans le dos au changement de rapport... Jouissif!!!
La boite
Au niveau de la boite, c'est la bonne surprise de la journée tant je pensais regretter la PDK; débattement trés court, pommeau de vitesse massif, verrouillage de la boite ferme; un vrai joystick... Je ne pense plus regretter la PDK tant sont maniement est naturel et amusant.
Le talon-pointe automatique du mode sport+ est vraiment sympa, difficile de s'en passer une fois qu'on y a gouté. L'aide au passage de vitesse, genre Ferrari, sur le tableau de bord est sympa également.
Le seul hic que j'ai trouve, c'est la difficulté à engager la marche arrière, mais je pense que c'est un coup à prendre.
J'ai gardé le meilleur pour la fin:
L'echappement
Le son est vraiment génial en vraie, aucunes des vidéo que j'ai vu auparavant ne lui rend hommage; il est à la fois rauque, grave et puissant. Très présent dés le ralentit même à basse vitesse il flatte les oreilles et lorsqu'on engage le PSE... whaouuuu quelle différence des pétarades a la décélération digne du quatorze juillet et lorsqu'on donne du gaz on dirait que les portes des enfer s'ouvrent derrière les siéges; à tel point que dans mon souvenir mon petit 2.7 me parait maintenant aphone.
Comparé au son du GTS c'est quasiment le même registre, le son du Spyder semble plus grave et plus rageur si c'est possible tant le GTS à un son fantastique.
En conclusion, je dirais que je suis encore plus enthousiaste et impatient de recevoir le mien, cette Porsche est un rêve et surpasse toutes mes espérances, le look, le caractère, l'ambiance à bords et ce bruit... Wahouuu qu'elle machine à prendre du plaisir!!!
Ne vous inquiétez pas les Spydermen ont a eu 100% raison d'avoir eu une confiance aveugle en notre marque fétiche et lui signer un blanc sein.
Par contre vus la puissance et le caractère, ce n'est peut être pas la Porsche à conseiller pour découvrir la marque.
En citant un journaliste anglais que j'aime particulièrement je dirais comme mot de la fin "Merci, merci Porsche de nous avoir entendu et donner ainsi au Boxster le moteur qu'il méritait depuis toujours...".