Je n'ai pas encore touché à la bourse. J'avais tout vendu en décembre.
A ce jour je n'arrive pas trop à me faire une idée de la situation, donc je reste en dehors.
On verra comment tout cela évolue.
En tout cas, concernant l'immobilier résidentiel, ça va bien. Et clairement, la périphérie fonctionne.
Sur la vision que je peux avoir du marché localement, les types de locations spécifiques à la ville (colocation par exemple) sont au plus bas.
A l'inverse, la demande sur des biens de qualité à la campagne reste forte au niveau des locataires. La qualité des dossiers au top.
Par contre, au niveau de l'achat/vente c'est très compliqué. Notamment car il règne une incertitude sur combien pricer les objets.
J'ai récemment vu passer un deal où un couple avec financement validé et gros apport cash (héritage) était en 1ère position pour un immeuble d'habitation.
Ils ont renoncé à cause de la crise (ils n'ont même pas osé visiter...) et l'affaire s'est faite autrement, à des conditions moins attrayantes pour le vendeur.
En parallèle, sur un autre bien, offre à -30% sous le prix. Ce qui chez nous... n'existe jamais.
La discussion est installée concernant cette base d'offre (d'habitude le courtier n'aurait pas transmis, actuellement, il défend cette offre, la seule sur la table par ailleurs).
En tout cas, le situation actuelle fait place nette.
Tout cela se retrouve sur plein d'autres marchés.
En ce moment qui a du cash et peut se permettre d'en dépenser une partie a de belles opportunités.
A mon avis, ce n'est que la 1ère vague. Pour le moment côté vendeurs cela concerne les gens déjà dans le marché qui avaient mis en vente avant la crise et qui avaient d'autres projets, les professionnels qui n'ont pas voulu tourner à vide, où les privés qui ont un train de vie trop en flux tendu et qui on du dégraisser un peu du superflu pendant un chomage partiel ou autre.
Comme dit Paul, quand la vague de faillites, divorces, etc va arriver, ça va être violent.
Par contre, concernant l'immobilier, je pense que l'habitation sera moins impactée. Par contre le commercial... Celui qui fera faillite en étant propriétaire des murs va vraiment avoir mal.
Personne ne voudra acheter un local commercial dont on peut penser qu'il restera vide.
Imaginez typiquement les murs d'un restaurant... il n'y aura personne pour le louer durant des mois (année(s)...).
Par contre, de nouveau, celui qui peut payer 2% du prix en intérêts sur 24 mois pourra sans doute gagner 30, 40, 50%... de la valeur du bien.
Certains vont vraiment se faire énormément d'argent là-dessus.
Restez prudents dans vos placements les amis.