A quoi reconnait-on un bon mécanicien ?
A sont coup de marteau... Hi hi
Tu es le maître du coup Alain
Plus sérieusement, pour en plus en de mes activités scientifiques, diriger depuis le SAV dans la société de haute technologie pour laquelle je travaille pour la zone de distribution (équivalent à des CP et des CS chez Porsche)... Je peux imaginer à quels impératifs ils sont soumis...
Ceci n’est que le résultat de mon imagination inspiré de ma propre situation:
-Porsche impose certainement les outils et la configuration de l’atelier, mais va en plus aller jusqu’à vendre les outils (Pas seulement le PWIS qui lui est loué...)... avec une marge sur le prix fabriquant.
-Les CPs et CSs ont des objectifs de SAV de la part de Porsche France:
-En volume de pieces detaches: et la on comprend que l’opportunité de vendre un moteur neuf ou un échange standard est tentante...
-Le “forçage de main” sur les pièces est bien-sur fonction de la position du CP par rapport à ses objectifs à un instant t!!!
-Et pas forcément en volume de MO (qui elle ne va pas à Porsche France)...
Résultat: vendre toujours plus de pièces devient le matez mot, toujours remplacer et ne jamais réparé...
-et puis ces gens là (CP et CS) vous diront que les temps sont durs, qu’il faut facturer toujours plus de mains d’œuvre et augmenter la marge sur les consommables afin de financer le showroom, les outils et l’apparence de l’atelier...
-il vous diront aussi que les rappels et le operations sous garantie constructeur (hors PA) sont payées au lance-Pierre avec des délais de paiement de l’ordre de 3 à 6 mois et des temps barèmés au minimum du minimum...
Arrivé à tout cela on en oublie un point Important de l’équation: le client!!!
C’est lui qui paye au final... et c’est lui qui un jour fait exploser le système qui tend vers toujours plus de marge...
Un dernier point dans l’équilibre d’un CP qui va vous éclaircir d’avantage sur les différences entre la France et la Suisse ou l’Allemagne par exemple: les volumes de vente de véhicules neufs!
La où les uns sont “à l’équilibre” entre le commercial et le SAV, d’autres comme en France vont devoir se rattraper sur le SAV pour compenser des volume de vente plus faibles dûs à la situation économique d’un Pays...
Quant au Centre Service “honnêtes” ils luttent parfois pour garder le panneau (saint Étienne) ou le perdent (Bayonne) pour avoir refuser de rentrer dans cette logique...
Au final se positionnent les indépendants: il ont une faible marge sur les pièces et vivent grâce à la mains d’œuvre (il faut le savoir) et la confiance de leurs clients... Ils ne bénéficie pas de formation continue et vont donc devoir en permanence ruser pour se maintenir sur les nouveaux modèles. Voilà pourquoi tant qu’un modèle est encore fabriqué... (style 718) il vaut mieux aller en CP... pour de diriger vers les indépendants au fur et à mesure du vieillissement de celui-ci.