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Découverte de la Corvette C6 Z06 et de la lotus Elise 220 sport d'Olivier en cette magnifique journée ensoleillée.
Déjà, merci à toi Olivier de m'avoir fait essayer les 2. C'était un véritable bonheur ! Et avec ce temps, quel régal
Pour commencer sur les sensations de la corvette :
Déjà, au démarrage, le son du V8 qui gronde, c'est une expérience à elle seule.
L'auto est super impressionnante je trouve par ses formes, et c'est dingue de se dire qu'elle ne pèse que 14xx kg.
Ensuite, j'ai trouvé qu'elle était surprenamment confortable. Les sièges sont archi moelleux, et la suspensions filtre énormément la route (trop ?).
A son volant, ce qui frappe c'est la légèreté de la direction, ou plutôt sa sur-assistance. Avec son V8 de 7L à l'avant, on s'attend à clairement plus de poids dans la direction, mais il n'en est rien.
Elle n'est pas non plus très communicative à mon goût.
La boite est un peu dure mais reste sympa à prendre en main, il y a au moins ça de viril !
Par contre les accélérations sont phénoménales !! En partant de la 1, de la 2, ou de la 3, on voit défiler le 100 puis le 180 à une vitesse totalement absurde !
J'ai eu la même sensation de pousée que dans une 996 turbo préparée techart. C'est dire. Alors que c'est une atmo.
C'est absolument déraisonnable et tellement puissant et rapide qu'il est difficile de se la permettre sur nos routes... clairement. Je te rejoins entièrement là dessus Olivier.
La Lotus Elise :
Génialissime.
Déjà en passager, à travers les sièges, je sentais les différents revêtements de la route, j'entendais la commande de boîte super satisfaisante à chaque changement de rapport, je me suis dit : Oh oui !
La sonorité est présente, on entend ce petit 4 cylindres. Ce n'est pas le plus mélodieux, certes, mais quand on est au volant, on s'attarde beaucoup plus sur la conduite, que ce que y'a autour !
Pour reprendre la légende urbaine, je n'ai pas trouvé ça inconfortable. Du tout. La route était en plutôt bon état, avec quelques zones moins bonnes, et pour être honnête, je n'ai pas eu l'impression d'être beaucoup plus secoué que dans le GTS (châssis sport).
Par contre on ressent beaucoup plus de choses, que ce soit à travers les sièges (beaucoup plus fermes mais pas inconfortables, et plutôt bien enveloppant) ou dans la direction non assistée.
Je dirais que la voiture donne une impression de fermeté plus importante (les sièges, la direction, le châssis), mais en est à peine moins confortable sur ce genre de routes (je parle pas des pavés parisiens, hein !).
L'embrayage est beaucoup plus ludique que sur la Corvette par exemple aussi. On ressent directement où se situe le point de patinage (qui est plutôt bas, tant mieux), et la pédale a la parfaite consistance.
Tiens donc, la direction. C'est vraiment un régal. A l'arrêt, évidemment, ça n'est pas assisté, donc c'est bien dur à manier. Mais en route, quel pied de ressentir ce qui se passe dans la route et dans le train avant.
On a l'impression d'être dans les roues, et de sentir leur position exacte à n'importe quel moment, au degré près. On ressent également le train avant travailler dans les virages, sensations assez uniques, que je n'avais jamais ressenti dans une voiture avant.
Son poids et sa consistance sont vraiment au top je trouve. C'est direct, le volant est petit, la première impression que j'ai eu c'est : me voilà dans un kart !
La petite jaune s'apprécie à l'accélération, qui n'est absolument pas ridicule, et très très suffisante pour les routes de campagnes de nos régions, comme dans les virages dans lesquels on fait corps avec la voiture, et également comme pendant une conduite cool, on l'on apprécie simplement passer les rapports jusqu'à la 6 (et on ne voudrait pas s'arrêter de monter et monter encore).
L'étagement de la boite est juste parfait, on peut s'amuser de la 2 à la 4 sans arrêts, et sans aller à des vitesses de folies.
Le fait que ce soit un moteur turbo nous permet vraiment d'apprécier les reprises, et de ne pas hésiter à passer les rapports supérieurs pour s'envoler dans les tours ensuite.
Comme on se le disait, à 150, on a l'impression d'aller à 200.
Le freinage est assez similaire au GTS j'ai trouvé. Peut-être un peu plus de mordant, mais à peine. Par contre, on sent que c'est plus léger et que ça s'arrête un peu plus vite.
Etonnamment, je n'ai pas eu l'impression sur ce genre de routes, que la Lotus était plus efficace que le GTS en virage. J'avais parfois l'impression que la Lotus pouvait décrocher plus tôt que le GTS et était presque moins incisive. (Peut-être dû à ses boudins Yokohama qui ne sont clairement pas au niveau des PS4S du GTS peut-être car le 981 moins aseptisé nous téléphone moins et que l'on s'en rend moins compte, peut-être la géo sur le GTS avec beaucoup de carrossage qui fait le boulot, ou peut-être une fausse impression, difficile à dire sur "si peu" de roulage). Au niveau de l'accélération, je dirais que la sensation est assez similaire, mettant à côté le fait qu'elle se déclenche beaucoup plus tôt sur l'Elise. J'ai plus confiance dans le GTS que dans l'Elise (et en même temps c'est sans doute normal vu que je la découvre).
Par contre, clairement, au niveau sonore, c'est moins grisant que l'envolée lyrique que produit le flat 6 quand on arrive à 7.500 tours, et que tout se met à vibrer alors que le téléphone est en mode avion, que l'on a l'impression de décoller vers une autre planète.
Sur ces petites routes de campagne, je trouve que ce sont des voitures aux performances finalement assez similaires, mais avec un ressenti complètement différent.
La Lotus paraît presque n'être qu'un jouet finalement, car son manque totalement de praticité la rend uniquement utile pour s'amuser ! Et je trouve cette philosophie géniale.
Je trouve qu'elles se complètent plutôt très bien.
En attendant, j'ai hâte de pouvoir essayer un 987 Spyder, dont le flat 6 et la ligne risquent aussi de me faire craquer, en plus de retrouver certains éléments de la Lotus.